IV
L’homme adopta une voix posée et autoritaire. Maintenant dit-il, tu vas lâcher la table de ta main droite et la poser sur ton entrejambe. La main obéit instantanément et vint se poser sur la fermeture-éclair de son jean. Par réflexe, elle sera les jambes mais la main insista. Son contact était surprenant, c’était comme si toute sensibilité avait disparu de son poignet aux bouts des doigts. La sensibilité de son sexe par contre en était décuplée lui semblât-il. Et sans réellement le vouloir, elle écarta doucement les jambes pour que ses doigts puissent frotter délicatement son clitoris au travers du pantalon. Elle ferma brièvement les yeux, tenta de lutter contre le plaisir qui montait mais le combat était perdu d’avance. Comment résister à sa propre main qui avait la connaissance de sa propre anatomie et les sensations d’un tiers voluptueux tout entier consacré à votre plaisir ?
Sans même qu’elle la voit, sa main gauche était à son tour descendu sous la table pour dégrafer son jean et l’entrouvrir. Sa main droite s’engouffra dans la brèche et, passant sous sa culotte, envoya le majeur s’occuper de son clitoris. Il le massa d’abord délicatement et la femme eut bien du mal à retenir les premiers gémissements. Elle s’avachit sans retenu dans le canapé et accéléra le rythme à l’entrée de sa chatte. Elle descendit deux doigts qu’elle rentra puissamment dans son vagin tout en continuant à exciter son clito avec sa paume de main. Les mouvements étaient si précis, parfaitement dosés qu’elle sentit la chaleur envahir tout son corps. Elle sentit alors sa main gauche qui déboutonnait son corsage pour venir caresser son sein droit. Ses propres mains se comportaient à la fois comme des étrangères et en même temps comme si elle connaissaient parfaitement ses envies et ses sensibilités érogènes.
Les mouvements ralentirent et lui offrirent un peu de répit. Reprenant ses esprits, elle vit que l’étudiante la regardait avec un sourire intrigué. De sa place elle en devait pas voir grand chose mais les indices étaient suffisamment nombreux pour qu’elle devine ce qu’il se passait. Cela n’inquiéta pas la femme qui sembla soudain se souvenir de l’existence de son ex camarade de classe. Elle tourna la tête de son côté et le vit qui l’observait avec attention. Haletante, elle demanda pour la deuxième fois : Et maintenant ?
La réponse arriva une nouvelle fois par ses mains, hors de contrôle. Elles retrouvèrent toutes deux l’air libre et la femme en profita pour se redresser sur la banquette. La main gauche pris la direction du jean de l’homme et, aidée de la droite, le déboutonna de haut en bas. La femme regarda l’homme avec une colère mâtinée de défi. Les mains sortir le sexe de l’homme, bandé à bloc par la scène de masturbation à laquelle il venait d’assister. Elle commença à le branler de la main droite et l’homme se colla à elle pour lui faciliter les mouvements. Elle n’esquissa aucun mouvement de recul et semblait trouver la situation presque normale. Elle observait avec curiosité ces mains qui faisaient ce qu’elles voulaient, masturbant en expertes la queue de son ancien camarade. L’homme semblait d’ailleurs gouter l’exercice car il avait passé le bras droit autour de son épaule et laissait sa tête partir en arrière, les yeux clos. Sa main adoptait un rythme lent et des mouvements amples sur le sexe de l’homme, son pouce caressant à chaque aller-retour la pointe de son dard. Sa main semblait accomplir des merveilles à en juger par la réaction de l’homme, merveilles qu’elle eut été incapable d’accomplir de sa propre initiative. Elle observait donc ses mains travailler avec curiosité. Sa main gauche n’était pas en reste et avait trouvé sa mission sous les testicules de l’homme, tantôt les massant délicatement, tantôt les caressant par dessous de la paume de la main.
Ses mains interrompirent brusquement leur travail et la femme en fut presque contrariée. Elle releva les yeux vers l’homme, interrogative, mais ne trouva comme seule réponse que son regard fixé derrière elle. Elle tourna la tête et découvrit l’étudiante qui s’était approchée. Elle avait depuis longtemps compris ce qui se passait à cette table et la beauté du couple l’avait attirée. Elle le leur dit simplement et demanda tout aussi simplement si elle pouvait s’assoir à côté d’eux. Pour seule réponse, ils se décalèrent sur la banquette pour lui laisser la place de poser ses petites fesses.
V
Car l’étudiante était menue, de taille moyenne, avec de longs cheveux blonds. Son chemisier ne disait pas grand chose de ses petits seins et son jean près du corps dévoilait de fines jambes et une fessier magnifique. La femme était partagée entre attirance et l’envie de la mettre en garde. Le pouvoir de l’homme rendait la situation dangereuse. Dangereuse mais terriblement excitante, aussi est-ce sans grande conviction que la femme murmura à l’étudiante : Ne restez pas là, je vous en prie partez, c’est dangereux ! Mais tout dans l’attitude de la femme disait le contraire et l’étudiante la regarda d’un air surpris. Enfin elle sourit et détourna son regard vers la main de la femme qui s’était immobilisée mais tenait toujours le sexe de l’homme.
La main se remit lentement en mouvement et sembla hypnotiser l’étudiante qui n’en revenait pas d’autant d’audace de la part de ce couple qu’elle avait manifestement mésestimé. La femme passa son bras autour de ses épaules et la rapprocha d’eux. L’étudiante n’aurait jamais osé prendre la moindre initiative aussi quelle ne fut pas sa surprise de constater que sa main droite était en train de caresser la cuisse de la femme. Elle ne la contrôlait plus et elle semblait vouloir réaliser ses voeux à son corps défendant ! Elle lança un regard paniqué à la femme où elle lut la résignation. Elle comprenait mieux son message d’accueil… L’étudiante leva craintivement les yeux vers l’homme qui, logiquement, apparaissait comme le maitre de la situation. Son sourire rayonnait comme une confirmation et quand elle baissa les yeux, elle constata que sa main était allée plus loin dans les initiatives puisqu’elle était maintenant glissée dans la culotte de la femme où elle travaillait magnifiquement bien comme en témoignait la respiration haletante de la femme. Cette dernière semblait avoir bien du mal à continuer à branler l’homme et elle lâcha finalement la queue, toujours aussi tendue.
La femme se tourna vers l’étudiante et sa main gauche vint caresser sa joue. Elle décida de l’embrasser et fut contente de ce retour à l’initiative. Car cela, personne ne l’avait forcée à le faire. Elle la trouvait simplement très belle et avait eu envie de poser ses lèvres sur celles de la jeune femme. Elle se rendit compte que les mains de l’étudiante s’étaient donné pour mission de faire descendre son pantalon et sa culotte sur ses genoux, dans un but qui lui sembla évident. Mais qui lui parut suffisamment raisonnable pour qu’elle décide de l’aider en décollant légèrement ses fesses de la banquette. L’homme vit clairement l’attirance que la femme éprouvait pour l’étudiante et comment cela servait ses intérêts. L’excitation grandit en lui et il ordonna à la main droite de l’étudiante de reprendre son travail sur le sexe de la femme désormais totalement libéré de ses vêtements. La femme ne tarda pas à haleter bruyamment et tendit sa croupe vers l’arrière, message sans ambiguïté. L’étudiante attrapa la queue de l’homme de sa main droite et la guida jusqu’au sexe de la femme. Elle l’y poussa presque violemment, ordonnant au couple de copuler devant elle et pour elle ! Sa main gauche passa à son tour entre les jambes de la femme et vint masser les testicules de l’homme, tandis que sa main droite se posait sur la fesse de l’homme pour lui imprimer le rythme souhaité. Elle réservait simplement sa bouche à la femme et l’embrassait tendrement, mordillant ses lèvres, la pénétrant par de petits coups de langue.
La queue de l’homme pénétra d’un coup jusqu’à la garde, emplissant brutalement le vagin de la femme. Elle poussa un gémissement indéfinissable et exprima son enthousiasme par un léger mouvement de hanche. La main de l’étudiante passait du sexe de l’homme à celui de la femme en douces glissades qui leur arrachaient à tout deux des soupirs de plaisir. L’homme accéléra le rythme de ses va et vient et brusquement, l’étudiante embrassa goulument la femme, l’empêchant de faire trop de bruit dans le bar qui était loin d’être vide. Puis elle se pencha vers l’homme et l’embrassa à son tour, doucement. C’est le moment qu’il choisit pour éjaculer à longs traits, sa queue totalement absorbée par le sexe de la femme qui venait elle aussi d’atteindre l’orgasme.
VI
L’étudiante s’éclipsa comme elle était venue, retournant à sa table pour travailler. Elle n’aurait quitter le bar pour rien au monde. L’histoire n’était pas fini, elle le sentait bien. Elle se décala même à sa table pour avoir une meilleure vue sur le couple avec qui elle venait de partager ces instants fous.
La femme avait retrouvé l’usage de ses mains et reboutonnait son jean et son corsage. Elle était partagé entre la colère et la béatitude qui suivait l’expérience sexuelle la plus folle et la plus intense de son existence, elle devait bien le reconnaitre. Je comprend mieux ta réussite, dit-elle. Les oraux d’examen ou les entretiens d’embauche ont du être faciles… L’homme la regarda en souriant, il savait qu’elle comprendrait très vite le pouvoir que lui conférait cette capacité extraordinaire de contrôler les mains d’autrui. Mais avait elle bien mesurer sa puissance et son étendu ? Il allait vite le savoir.
A ce propos, dit-il, je souhaiterai intégrer ton équipe, au siège du groupe, comme adjoint. Je crois que j’ai fait le tour de la question ici ! Elle le regarda sidérée. C’est hors de question ! répondit-elle. Je préfère te garder loin de moi. Il hocha la tête et dit très tranquillement : je crains que tu n’aies guère le choix… Et il indiqua la banquette d’en face d’un mouvement de tête, sur laquelle trônait son smartphone dont la caméra était soigneusement orientée vers eux. Tu es ma supérieure, tu l’as dit toi-même, poursuivit-il. Et les images montrent clairement que tu es à l’initiative de cette déplorable séquence. Tu risques de gros ennuis.
La femme voulut se lever pour attraper le téléphone mais de nouveau ses mains agrippèrent la table. Impuissante, elle se laissa retomber sur son siège. L’homme se pencha par dessus la table et récupéra son téléphone qu’il glissa dans la poche de son jean. Je m’en voudrais d’égarer un si beau souvenir, lui murmurât-il à l’oreille… Puis il se leva pour partir, laissant un billet sur la table pour régler les consommations. La femme était toujours assise et cramponnée à la table, bien qu’il lui ait rendu l’usage de ses mains. Elle le regardait incrédule.
A lundi ! lui lançât-il. J’ai hâte que nous commencions à travailler ensemble. Main dans la main !
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