IV
Il essaya de calmer l’ardeur de son pénis de sa main mais obtint le résultat inverse. Il commença à se caresser et s’approcha d’Europe en l’appelant d’une voix tremblante. Princesse…! Elle tourna la tête en l’entendant et, le découvrant qui venait, en fut contrariée. D’autant plus qu’il tenait maintenant son sexe en érection à pleine main, prodiguant plus ou moins consciemment un petit va et vient masturbatoire. Comble du déplaisir, le taureau immaculé interrompit ses travaux de langue et tournant à son tour son museau vers le maitre d’armes, produit un souffle roque et menaçant qui le stoppa net dans sa progression. Il recula de trois pas et attendit que l’animal reprit sa besogne et replonge sa princesse dans l’extase pour s’immobiliser. Il devrait se contenter du spectacle sublime de la jeune femme totalement soumise à l’animal, à moins que ce ne fut l’inverse. Et sa main droite repris les aller-retour le long de sa queue, soucieux de ne pas exploser trop vite…
Europe connu son premier véritable orgasme sous les coups de langue du mystérieux animal. Son sexe enflé et ruisselant était toujours avide de plaisir mais elle avait quelque peu repris ses esprit. Elle tenta de retrouver avec ses pieds nus les parties du puissant taureau mais à l’aveugle ça n’était pas chose aisée. L’animal du le sentir car il se redressa et vint de positionner de nouveau à sa droite, venant pratiquement poser son museau contre son cou. Elle caressa encore son épaule et suivant ses mains qui semblait vouloir lisser le pelage immaculé jusqu’au ventre, elle se laissa glisser sous l’animal.
V
Désireuse de lui rendre son attention, elle se saisie de ses énormes testicules avec les mains et commença à les malaxer. La bête se mit à souffler bruyamment tout en prenant garde à ne pas faire le moindre geste brusque. Aussitôt, de la touffe de poil qu’il avait sous le ventre, un dard pointu apparu. D’abord timide, il grandit vite au contact de la main de la princesse qui, délaissant les testicules, vient s’en saisir. Il était chaud et très légèrement collant et elle l’avait bien en main. Elle commença aussitôt à le masturber avant qu’il ne se cache – le risque était bien faible en réalité – et curieuse de voir la taille que cette queue pouvait atteindre. De son pouce elle en stimulait l’extrémité et de fait il afficha très vite une belle longueur et un diamètre très honorable. Elle en fut émerveillée et sentit de nouveau la chaleur naitre entre ses cuisses.
Le sexe du taureau était maintenant totalement en érection, gonflé de veines et dur comme du bois. La princesse décida de le lâcher pour renvoyer l’une de ses mains dans son entre-cuisse brulant. C’est sa bouche qui désormais allait s’occuper de la queue de l’animal qui se laissa gober sans broncher. Elle eut des difficultés à l’y faire pénétrer tant le gabarit de la queue était imposant mais elle était prête à se démonter la mâchoire s’il le fallait. Le taureau râlait à chacun de ses coups de langue et tressaillait quand son sexe disparaissait à moitié entre les lèvres accueillantes de la princesse de Tyr. Les doigts délicats de jeune femme s’étaient transformés en un pieu qui labourait son propre vagin enflammé.
C’est alors que le taureau parut prendre l’initiative et recula légèrement afin de libérer sa queue de l’emprise des lèvres de la princesse. Puis il fléchit doucement les pâtes arrières, imposant à la jeune femme de s’allonger dans l’herbe. Elle compris la manoeuvre et s’installa confortablement, les cuisses ouvertes et posa ses mains sur les flancs soyeux de la bête. Sa queue trouva facilement le chemin de son sexe ouvert et vint s’y frotter. La princesse ne retint pas un soupir de soulagement en pensant à la pénétration qui s’annonçait et, tournant la tête, elle aperçu son maitre d’arme qui, tout rouge, devait avoir déjà éjaculé une ou deux fois et malgré cela, ne parvenait pas à s’arrêter d’astiquer sa queue à la vue de l’improbable spectacle, qui plus est au moment où l’acmé s’annonçait. Il lui sembla distinguer du sperme sur sa cuisse gauche et cela fit sourire la jeune femme dont il avait la garde.
VI
Enfin elle se décida à attraper d’une main ferme le sexe massif de l’animal et à l’amener, sans crainte, vers le sien grand ouvert. Son large gland buta d’abord sur l’étroitesse de sa grotte intime et elle cru que jamais il ne pourrait la pénétrer. Mais malgré son gabarit, le taureau savait faire preuve de douceur et de patience et petit à petit, par de courtes et délicates pressions, sa queue commença à se frayer un chemin. Les premiers centimètres furent d’abord légèrement douloureux et il dut le sentir car ses mouvements se firent plus tendres, ressortant complètement sa queue pour provoquer la frustration et la réintroduisant immédiatement, doucement, provoquant soulagement et la décontraction née du désir, nécessaire pour que vienne le plaisir et s’ouvre le sexe de la princesse.
Quand enfin le taureau put rentrer une dizaine de centimètres de son dard, il sentit les parois de la grotte intime de la jeune femme se détendre puis se contracter en souplesse pour envelopper harmonieusement sa queue. La princesse semblait avoir perdu le contrôle de ses mouvements, ne savait trop que faire ni ce qu’elle faisait et s’absorba uniquement dans les sensations extraordinaires qui l’envahissaient. Le taureau avait maintenant un rythme régulier et pénétrait à chaque coup de rein un peu plus profondément. Son sexe pourtant plus gonflé que jamais semblait désormais coulisser aisément dans celui de la princesse dont le plaisir était maintenant absolu. Elle ne comprenait pas pourquoi mais ses rêves semblaient devoir prendre corps et vie avec un animal et cela la troublait. Elle aurait le temps d’y réfléchir et pour l’instant, se concentrait totalement sur le pieu qui lui labourait les entrailles et lui donnait tant de jouissance. Elle sentait que la libération était proche, le souffle du taureau devenant roque et rapide. C’est alors que des cris se firent brutalement entendre venant des 2 côtés de la plage ! Le taureau se retira brusquement et se dressa aussitôt sur ses 4 pâtes, son sexe en érection pendant bêtement. On cherchait la princesse !
VII
En effet, 2 groupes d’hommes venaient vers eux en l’appelant. Son absence inhabituellement longue avait inquiété au château et le roi Agénor avait ordonné que l’on parte à sa recherche. La princesse se releva en prenant appui sur son nouvel ami tandis que son professeur de sport se dirigeait en courant vers l’un des groupes, débitant des paroles insensées que nul ne compris. Le taureau se mit à genou et la jeune femme compris qu’il l’invitait à monter sur son dos. Alors, avec une rapidité qui l’étonna, le taureau partit au galop en direction des flots de la Méditerranée et se jeta à l’eau. Bien accrochée à son crin et presque couchée sur son échine, la princesse se laissa emmener. Le taureau était également bon nageur et très vite, ils furent hors de vue. Il avait pris la direction des terres d’en face, celles contre lesquelles son père l’avait maintes fois mise en garde. Mais elle n’avait pas peur et se surpris elle-même.
Elle se réveilla au moment où une terre apparaissait face à eux. Elle apprendra plus tard qu’il s’agissait de l’ile de Crête mais pour l’heure, l’équipage prenait pied à proximité d’une magnifique ville dominée par une imposante montagne. Europe en fut éblouie et se redressa pour sauter du dos de son compagnon. Elle marcha à ses côtés, la main sur son épaule rassurante, regardant de tous côtés, avide de découverte. Les palmiers de Tyr et Sidone étaient remplacer par des arbres bien plus massifs et majestueux, aux branches larges et noueuses. Le taureau vint les installer à l’abri du soleil sous l’un d’eux, particulièrement haut et majestueux. Elle ne prêta plus attention à son compagnon, toute absorbée à contempler ce végétal qu’elle voyait pour la première fois. Un bruit sourd la sortie de sa contemplation et elle se tourna promptement vers l’animal. Et elle fut saisie de stupéfaction.
VII
Le magnifique taureau blanc avait laissé place à celui qu’elle reconnu immédiatement, en femme cultivée qu’elle était. Très grand, le physique imposant, une épaisse barbe blanche qui soulignait la sévérité de ses traits et son immense charisme : il s’agissait de Zeus en personne ! D’abord interdite, elle se souvint alors des dernières heures avec le taureau dont il avait adopté la forme pour l’approcher et la séduire, et pour finalement l’enlever à travers les flots de la Méditerranée. Toute l’épopée extraordinaire s’expliquait enfin. Elle s’approcha de lui et posa la main sur son épaule, comme elle l’avait fait quelques heures plus tôt avec l’animal à la robe immaculée.
L’entrainant au sol, ils firent l’amour avec fougue, se remémorant leurs jeux interdits sur la plage de Tyr.
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Vous avez aimé cette histoire quelque peu surnaturelle ? Vous aimerez peut-être alors celle de la femme sans main.