I
Europe, belle et jeune princesse phénicienne, admire la ville qui se déploie sous ses yeux et dont son père est le monarque : Tyr. Depuis le château qui s’avance sur la mer, son regard embrasse la cité et ses plages à perte de vue. Son père Agénor l’a, une fois de plus, confinée dans sa chambre. Elle voit au loin, à quelques centaines de mètres tout au plus, des jeunes gens flâner sous les palmiers de la plage, se poser sous leurs fraiches frondaisons ou tout à coup, se dévêtant complètement, nus, ils se jettent dans les flots accueillants de la Méditerranée.
Europe les trouvent si belles et si beaux et elle sait qu’elle ne déparerait parmi eux. Elle vient de fêter ses 18 ans et sa grande beauté est connue bien au-delà des remparts de la ville. Son père la destine à une union digne de son rang et de sa puissance et c’est la raison pour laquelle il la garde sous sa coupe. Son éducation est sa priorité et 6 jours sur 7, ses journées suivent exactement le même rythme. L’enseignement occupe la majeure partie de son temps, ainsi que la lecture et la pratique de la musique. Elle excelle notamment au chant et sa voix, quand elle s’y adonne, provoque invariablement la fascination des serviteurs qui passent.
De même, tous les matins ou presque, elle se lève avant le jour pour quelques heures d’exercice physique en compagnie de son professeur, un maitre d’arme et capitaine de l’armée de son père avec qui Agénor a mené ses plus belles conquêtes. Elle part alors pour une longue course à pied sur la plage, souvent de plus d’une heure. Elle la finit en marchant et en faisant quelques exercices qui lui ont façonné ce corps musclés et racés qui faisait se retourner les rares passants qu’elle croisait à cette heure matinale. Mais son maitre d’arme veillait et d’un claquement de langue, rabrouait les badauds qui, reconnaissant les insignes royales, s’inclinaient craintivement avant de déguerpir, non sans un dernier regard à ses fines chevilles et ses cuisses admirablement galbées. Il faut dire que sa courte tunique de sport ne cachait que très partiellement son anatomie.
Ils croisaient aussi nombre d’animaux qu’Europe aimait à caresser et qui paissaient en général dans les prés salés du bord de mer. Moutons, chèvres ou chevaux, ils se laissaient facilement approcher par la princesse, lisant sans doute sa bonté d’âme et sa douceur au fond de ses grands yeux. Elle profitait parfois de ces belles étendues d’herbe verte et de l’ombre fraiche d’un arbre pour faire une courte sieste pendant que son professeur, sans s’éloigner, aimait à compléter ses séries d’exercices physiques. Ses rêveries la conduisait alors auprès de son futur mari qu’elle imaginait puissant roi d’une lointaine contrée, riche certes mais avant tout bel homme. Elle l’imaginait grand et solide, ses bras puissants qui l’enserreraient, ses caresses qui lui feraient monter le rouge au front et le feu dans les entrailles. Les yeux clos, elle se délectait des douceurs que lui offraient ses propres mains qu’elle laissait courir curieuses sur tout son corps.
II
Europe fut tirée de ses songes par les sourdes vibrations d’un pas lourd et lent d’un animal qui s’approchait d’elle. Elle jeta un regard circulaire et aperçu son maitre d’arme qui, à proximité, s’adonnait à quelques exercices. Cela la rassura et tournant la tête, son regard tomba sur une vision bien peu banale. A quelques mètres, se dirigeant paisiblement vers elle, elle vit un taureau d’une blancheur hors du commun. C’était le premier qu’elle voyait paré de cette robe immaculée et elle en fut troublée. Il était par ailleurs plutôt de petite taille mais admirablement proportionné. Les muscles de ses épaules étaient magnifiquement saillant et évoquèrent pour Europe les statuts de marbre du temple de Melkart et leurs formes admirables. Par réflexe, elle tendit la main pour l’encourager à la rejoindre. Le splendide animal parcourut les derniers mètres qui le séparaient de la princesse et vint se poster sur sa gauche.
Elle tendit de nouveau la main et vint caresser son épaule. Le pelage blanc était étonnamment doux et elle sentit des frissons parcourir l’animal au contact de sa paume. Ses doigts s’enfoncèrent dans son pelage à la recherche du contour de ses muscles qu’elle trouva sans difficulté. Le magnifique taureau semblait apprécier les caresses d’Europe, restant immobile et baissant la tête pour arracher quelques touffes d’herbe verte. La jeune femme admira la bête, dont même la tête combinait merveilleusement la finesse des traits et l’évocation de la puissance. Son échine reliait harmonieusement de puissantes épaules, une croupe étroite et des pâtes arrières sculptées. Entre elles, elle remarqua ses testicules massifs et en fut choquée. Non pas qu’elle n’en eut déjà vus, elle connaissait cette anatomie depuis longtemps. Mais ceux-ci était d’une taille hors norme et d’une forme qui évoquait celle des testicules humains. Tout en poursuivant ses caresses à l’animal, elle envoya son pied droit tout doucement au contact des parties génitales du taureau. Elle n’aurait su expliquer ce geste, elle se sentait mue par une force surnaturelle, mélange d’attraction et de curiosité. Lorsque son pied vint prendre franchement appui sur ses couilles en une ferme caresse, le taureau s’immobilisa complètement. La princesse guettait sa réaction, craignant une attitude potentiellement violente de l’animal. Mais il n’en fut rien et, bien au contraire, il tourna sa face vers elle et vint lui lécher délicatement l’épaule. Elle y vit un signe d’approbation et poursuivit son exploration. Avec ses délicats orteils ou de la plante des pieds, elle entreprit de faire le tour des testicules de la puissante bête, comme pour tenter de les soupeser.
III
L’animal frissonna encore et vint de nouveau lécher la princesse. Elle s’allongea dans l’herbe et laissant à ses pieds le soin d’explorer l’anatomie du taureau, elle dévolue à ses mains la mission d’explorer la sienne. Sa main droite passa sous sa robe et vint délicatement, de la pointe de l’index et du majeur, masser son clitoris. Le plaisir monta rapidement et ses pieds abandonnèrent les couilles taurines pour revenir se poser dans l’herbe, les cuisses grandes ouvertes. Tout à sa jouissance qui l’envahissait, elle n’entendit pas l’animal bouger et c’est le vigoureux coup de langue sur son sexe, puissant au point d’en chasser ses doigts, qui la sortie de sa torpeur. Ouvrant les yeux elle vit la tête du taureau entre ses jambes et n’en conçu aucune crainte, au contraire. Elle écarta autant qu’elle le put ses cuisses et attendit, persuadée d’être comprise.
Et de fait, le museau de l’animal s’approcha délicatement de sa toison et vint la frotter doucement. La princesse ne put retenir un petit cri de ravissement au contact de la truffe fraiche du taureau. Ce mélange de puissance et de douceur faisait des merveilles et lorsque les petits coups de langue partirent, fouissant dans sa fente humide, elle s’abandonna totalement. Comment cette langue large et puissante pouvait elle la darder avec autant de précision et de finesse, pertinente dans ses mouvements au point de provoquer chez la princesse un plaisir qu’elle pensait réservé aux Dieux. Elle haletait et soupirait si fort que son maître d’arme s’en inquiéta et s’approcha. Le spectacle qu’il découvrit de sa princesse, ses jambes musclées grandes écartées pour laisser place à la langue d’un taureau qui s’employait à lui donner du plaisir l’estomaqua et pour tout dire, provoqua une érection que sa légère tunique d’entrainement ne masquait pas.
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